Le produit structuré en 1 min

L’émetteur

Un produit structuré a toujours un émetteur. Quand vous investissez dans un produit structuré, l’argent que vous et d’autres investisseurs placez est collecté par une banque, comme par exemple la Société Générale ou BNP Paribas. Celles-ci se financent en émettant des notes (aussi appelées des obligations, une sorte de reconnaissance de dette). Cette banque est l’émetteur du produit structuré. Il est important d’en évaluer la solidité car, si l’émetteur fait défaut c'est vous qui supportez le risque.

La performance

La performance d’un produit structuré (aussi appelée “coupon”) dépend de l’évolution d’un sous-jacent. Cette évolution est constatée à une date et à une fréquence qui sont fixées à l’avance. Par exemple : au premier anniversaire du produit, puis tous les mois. 

Le sous-jacent peut être de différentes natures : il peut s’agir d’un indice (comme le CAC40 ou l’Eurostoxx50 par exemple), d’une action, d’un panier d’actions (comme par exemple LVMH, L’Oréal ou TotalÉnergies) ou encore de devises ou d’obligations.

Le facteur temps

Chaque produit structuré possède une date de fin, appelée échéance ou maturité. Elle se compte typiquement en années. Une fois cette échéance atteinte, le produit structuré se termine et les gains ou pertes éventuelles sont enregistrés. Il s’agit d’une durée maximale, mais dans de très nombreux cas, il est possible que la durée de vie réelle d’un produit structuré soit inférieure à son échéance.

En effet, si l’objectif du produit structuré (“strike”) est atteint, cela déclenche le remboursement anticipé du placement, ainsi que le versement du ou des coupons annuels dus. Au contraire, si le sous-jacent est observé en dessous de ce seuil à la date d’échéance, le produit structuré continue de courir, jusqu’à son échéance.

Les seuils à surveiller

Les produits structurés incluent souvent des barrières de protection, qui sont là pour protéger l’investisseur. Il en existe de deux types :

  • Barrière de protection des coupons : cette barrière, exprimée en pourcentage, protège les revenus auxquels l’investisseur a droit. Une barrière de protection de 30% par exemple assure que, tant que le sous-jacent ne baisse pas de plus de 30% à l’échéance, l’investisseur perçoit la totalité des coupons dus.
  • Barrière de protection du capital : cette barrière a pour objectif de protéger le capital (c’est-à-dire la mise initiale) de l’investisseur. Si elle est fixée à 50% par exemple, cette barrière assure que tant que le sous-jacent n’a pas baissé de plus de 50% par rapport à son niveau initial, l’investisseur est remboursé de la totalité de son capital à l’échéance.

Autrement dit, dans l’exemple décrit ci-dessus, vous percevez vos coupons même si le sous-jacent chute jusqu’à 30%, et votre mise initiale reste protégée même si le sous jacent chute jusqu’à 50%. Au delà de ce second seuil (disons si le sous-jacent baisse de 60%), vous enregistrez une perte équivalente.

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